Du 26 au 28 septembre derniers, le sanctuaire Notre-Dame de l’Agenouillade au Grau d’Agde a accueilli la quatrième édition du Festival de Musique Sacrée, placée sous le thème « Chemins de lumière ».
Organisé par la Ville d’Agde, en partenariat avec l’association Agde Musica, ce rendez-vous culturel désormais très attendu a une nouvelle fois su toucher le coeur du public. Le festival a été officiellement ouvert par la Première Adjointe au Maire en charge de la Culture, aux côtés de Philippe Étourneau, Président de l’association Agde Musica et Directeur artistique de l’évènement, tous deux saluant l’engagement des artistes et la fidélité du public.
Un dialogue entre spiritualité et patrimoine
Trois concerts ont rythmé ces soirées automnales, mêlant tradition, spiritualité et création contemporaine dans un cadre patrimonial unique.
Le Festival s’est ouvert le vendredi avec l’ensemble vocal Ària è Terra. Ce quintet corse, accompagné d’une voix féminine, a proposé un programme original, « Dimmi la strada », mariant chants sacrés médiévaux et polyphonies corses. Le public a été conquis par la pureté des voix et l’intensité des émotions partagées.
Le samedi, le choeur de chambre Dulci Jubilo, dirigé par Christopher Gibert, a présenté « Luminous Night », un parcours musical entre ombre et lumière.
Ce programme a cappella, allant de Rheinberger à Harris, a mis en valeur la résonance naturelle du sanctuaire pour une expérience d’écoute immersive. Enfin, le dimanche, l’ensemble Allégories, dirigé par Stefano Bernabovi, a clôturé le festival avec « Re : Vespaere », un programme inspiré des vêpres, mêlant oeuvres anciennes et modernes. Le Dixit Dominus de Haendel, pièce phare de la soirée, a été particulièrement salué.
Des temps forts partagés
En parallèle des concerts, des temps forts gratuits ont permis d’impliquer un public plus large : une répétition ouverte au public avec Ària è Terra ainsi qu’une messe du Festival à la cathédrale Saint-Étienne, célébrée en musique. Avec près de 400 spectateurs sur l’ensemble du week-end, cette édition a confirmé la place du Festival dans la vie culturelle locale. Le public, fidèle ou curieux, a répondu présent pour découvrir un répertoire rare, dans un lieu chargé d’histoire.
À travers cette programmation exigeante et accessible, le Festival de Musique Sacrée poursuit sa mission : faire dialoguer patrimoine, spiritualité et création artistique, tout en valorisant un site emblématique de la ville.
