Célébration de la Journée Nationale des Justes et des Camps d’Agde

Célébration de la Journée Nationale  des Justes et des Camps d’Agde

Ce samedi 16 juillet, à 18 heures, s'est déroulée la célébration de la journée des Justes et des Camps d'Agde en présence de Robert Craba, Adjoint en charge des Associations Patriotiques, d’Yvonne Keller, Adjointe en charge de la Culture, de Christian Théron, Conseiller Municipal délégué à la Pêche, des représentants des associations patriotiques et des porte-drapeaux.

La cérémonie a débuté par un dépôt de gerbe au pied de la stèle commémorative située rue des Camps d’Agde. Robert Craba, Adjoint au Maire, a ensuite pris la parole, soulignant que «nous sommes réunis aujourd’hui au pied de cette stèle de la rue du Camp d’Agde pour un double hommage : pour honorer la mémoire des Justes, mais aussi celle des 84 victimes des attentats survenus à Nice le 14 juillet.

Nous sommes, comme tous les Français, une nouvelle fois meurtris et choqués par ces événements dramatiques, venus endeuiller notre pays en ce jour de Fête Nationale. Ce nouvel épisode tragique montre combien les valeurs de notre République sont précieuses et fragiles et combien il est important, aujourd’hui plus que jamais, de les défendre.

Les valeurs de Liberté, d’Egalité et surtout de Fraternité qui ont habité les Justes, durant la seconde Guerre Mondiale. La Ville d’Agde peut être fière de compter dans ses rangs huit “Justes parmi les Nations” : les familles Bautes, Joly, Carausse et Pallares, dont les nom sont à jamais gravés ici, sur cette stèle, comme ils le sont en Israël, sur le mémorial de Yad Vashem.

Que signifie “être Juste” ? Etre Juste, c’était protéger la vie humaine de la folie des hommes et de la barbarie nazie. Etre Juste, c’était un acte de courage qui entraînait des risques non seulement pour soi-même mais aussi pour ses proches. Être Juste, c’était faire passer ses convictions, sa conception de la dignité humaine, avant même sa propre existence. Le Talmud dit, dans la devise qui orne la Médaille des Justes, que “quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier”. Ainsi, en sauvant une personne, chacun d’eux a sauvé une part essentielle de notre humanité.

Comme les Justes, comme toutes celles et tous ceux qui, au cours de notre Histoire, ont lutté contre l’obscurantisme et la haine, nous ne devons cesser de défendre et de préserver nos valeurs, et de les transmette aux générations futures. Nous devons rester unis et mobilisés face à ceux qui essayent de nous diviser et de mettre à mal notre idéal républicain.

Je terminerai en reprenant ces quelques mots exprimés par le Président de la République Jacques Chirac en 2007, dans son discours lors de la cérémonie nationale en l’honneur des Justes de France : “au moment où montent l’individualisme et la tentation des antagonismes, ce que nous devons voir, dans le miroir que nous tend le visage de chaque être humain, ce n’est pas sa différence, mais ce qu’il y a d’universel en lui”. Vive la République. Vive la France.»

Le cortège s’est ensuite dirigé vers le Monument du Camp d’Agde pour un ultime dépôt de gerbe.