C’est toujours l’une des soirées les plus attendues de l’été. Le plateau des années 80, sur la scène flottante, est, depuis son lancement, un moment fort de la programmation estivale. Les spectateurs, massés sur le quai Commandant Réveille et sur le Pont des Maréchaux avaient fait le déplacement afin d’apercevoir leurs idoles.
Il faut dire que la vague «revival» des années 80, décennie quasi sacrée de la chanson française, connaît un succès sans précédent. En ce lundi 21 août, c’est donc un plateau de qualité qui a été proposé tout au long de la soirée. Accompagnés par les musiciens de la troupe «Route 80», ce ne sont pas moins de 7 artistes qui se sont produits. Et pas des moindres.
En début de soirée, Christian Fougeron du groupe «RafT» a donné le ton de la soirée en interprétant «Yaka Dansé», suivi de Richard Sanderson, qui a fait revivre la bande originale du film culte «La Boum» avec l’inoubliable «Reality». C’est ensuite Sloane, plus dynamique que jamais, qui a dédié au public son «Besoin de rien, envie de toi». Le concert s’est poursuivi avec quelques surprises, dont des duos improvisés et pour le plus grand plaisir des spectateurs, plusieurs passages des artistes en bateau sous les acclamations et applaudissements. Alain Lorca, du groupe Gold, a amené le public «Plus près des étoiles» et a entonné un «Capitaine abandonné» de rigueur sur le fleuve Hérault.
Changement d’ambiance, ensuite, avec Christiane Obydol, du groupe Zouk Machine, qui a apporté le son des Antilles à Agde avec le célèbre «Maldòn (la musique dans la peau)». Après le zouk, c’est le disco qui a pris place, avec son plus célèbre ambassadeur, Patrick Juvet qui a interprété «Lady Night», «I Love America» et, bien entendu «Où sont les femmes» en ce jour spécial pour lui. En effet, l’artiste fêtait en ce 21 août son anniversaire, et le public lui a réservé une chanson de circonstance à cette occasion. Enfin, le dernier à se produire lors de ce plateau 80 fut Jean-Luc Lahaye. Un final en apothéose durant lequel le chanteur a repris ses plus grands tubes, de «Papa Chanteur» à «Débarquez-moi» sans oublier, bien entendu, «Femme que j’aime», interprété au milieu de la foule après un ultime tour en bateau salué comme il se doit. Et, comme il est de tradition, c’est par un feu d’artifice que s’est conclue cette scène estivale qui restera gravée dans les mémoires.
