Mercredi 15 janvier, la Ville d’Agde a prouvé une fois encore qu’elle était à la pointe en matière d’écologie avec l'immersion de deux nouveaux récifs artificiels au niveau du Vieux-Port ainsi qu’avec l’implantation de « roselières » artificielles sur ses quais.
Une action unique au niveau Européen qui s’est déroulée en présence du Maire d'Agde, du Sous-Préfet de Béziers, Christian Pouget, de Laurent Cassius, Administrateur Maritime, du représentant de la Région Occitanie, du Premier Adjoint de la Ville d’Agde et Conseiller Départemental, du Président de la Sodéal, de Laetitia Cornil de la DREAL Occitanie, de Delphine Sigal de l’Agence de l’Eau et de Renaud Dupuy de la Grandrive directeur de la Gestion du Milieu Marin de la Ville d’Agde.
La mise en place de modules de 2,2 tonnes de béton « bas carbone » (-60% de carbone émis), mis en forme par une imprimante 3D, et donc reproductibles, pour attirer la faune marine, a été effectuée dans l'entrée du port du Cap d'Agde.
Pour l'instant, deux formes ont été créées, les mois à venir diront laquelle sera la plus efficace. Ces dernières ont été transportées sous des barges et déposées au fond de l’eau. Elles vont servir dans un premier temps de base de zone d'habitat et de reproduction pour poissons, mollusques et flore marine, mais également de « corps mort » pour fixer des « fleurs de mouillage » pouvant accueillir jusqu’à 8 bateaux, ce qui va permettre d’éviter l'ancrage dévastateur au fond de ces derniers.
Un autre dispositif a été présenté à cette occasion, qui équipera plusieurs centaines de mètres de quais. Il s’agit de roselières, des nurseries artificielles de deux ordres : des lanières en polypropylène et des ceintures en matériaux biosourcés (bio plastique à base d’amidon de maïs). Des sortes de demi-oursins de 50 cm de diamètre, permettant aux plus jeunes poissons de se mettre à l’abri des prédateurs, compléteront le dispositif. Le Maire d’Agde ne cachait pas sa fierté face à ce nouveau pas environnemental de la station « cette nouvelle action, en faveur de l’environnement, vient confirmer toutes les précédentes comme l’immersion de nombreux récifs sur la bande côtière des 300 m, ou les ancrages écologiques.
Ces nouveaux récifs sont immergés dans le port du Cap d’Agde qui devient ainsi une nurserie géante de poissons que ces récifs portuaires vont pouvoir héberger, ce qui va leur permettre de grandir et de se reproduire dans les meilleures conditions possibles. Cela montre la particularité d’Agde dans ce domaine, les efforts que nous mettons en place pour protéger la faune sous-marine. Cela montre aussi les énergies que nous arrivons à fédérer autour de ce projet qui nous a d’ailleurs valu un label national. Nous sommes la seule station balnéaire de France à mettre en place cette initiative qui pourra accueillir nos touristes dans un environnement défendu, dans cette mer qui nous appartient à tous. La Ville a été lauréate nationale d’un « Programme d’Investissement d’Avenir » permettant des financements multiples (l’ADEME, la Région Occitanie, l’Agence de l’Eau, la Caisse des Dépôts et la Ville d’Agde) dans ce domaine novateur ».
Un suivi scientifique rigoureux sera établi au travers d’un projet scientifique mené par des plongeurs biologistes agathois et de l’université de Perpignan ainsi que le CNRS permettant un bilan réel des actions environnementales de l’Aire Marine Protégée de la Côte Agathoise, site classé Natura 2000 de 6152 hectares.
