Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes  et des Héros de la Déportation

Dimanche 24 avril est la date à laquelle, partout en France, l’on commémore la fin de l’horreur des camps nazis, en rendant hommage aux victimes et héros de la déportation. Sur Agde, c’est rue des Camps, là même où se dressait le camp d’Agde, devant la stèle commémorative qu’en ce dernier dimanche d’avril se sont réunis autour du Maire d’Agde Gilles D’Ettore, son Premier Adjoint et Conseiller Départemental Sébastien Frey, Robert Craba, Adjoint en charge des Associations Patriotiques, Yvonne Keller, Adjointe au Maire, Brigitte Martinez, Conseillère Municipale, les représentants des associations patriotiques, les porte-drapeaux, ainsi que de nombreux citoyens agathois.

Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes  et des Héros de la Déportation Commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des Victimes  et des Héros de la Déportation


Plusieurs gerbes fleuries ont été déposées au pied du monument commémoratif avant que Pierre Connan, Président de la section agathoise de l’UNC, ne lise le message national conjoint des associations nationales de déportés qui souligne en conclusion que «notre hommage aujourd’hui n’aurait pas de sens si nous ne prenions pas l’engagement de poursuivre la lutte pour la liberté entre les peuples, conquête fragile qu’il faut défendre sans faiblesse. C’est l’éducation aux valeurs civilisatrices de paix et d’humanité, l’enseignement de la morale, de l’engagement et du devoir civique à l’école qui constituent les plus belles promesses de liberté, d’égalité et de fraternité en France et dans le monde».
«C’est le défi que nous avons à relever ensemble» tels ont été les premiers mots du Maire d’Agde Gilles D’Ettore «parce que ce qui est arrivé dans ces camps relève de la folie des hommes. Cette folie tient à une idéologie destructrice : le fascisme, ce fascisme qui a fait payer de leur vie des Juifs, des Tsiganes des résistants, des communistes, des gens qui ne pensaient pas comme on voulait qu’ils pensent. Nous comprenons bien désormais que le fascisme se cache dans des idéologies pas aussi parfois dans les religions, comme c’est le cas aujourd’hui. Le fascisme nous guette toujours, malgré la Déclaration des Droits de  l’Homme, malgré les progrès qu’a pu faire la démocratie. Notre exigence, en tant que démocrates, est de défendre les valeurs de la République de manière offensive, celles qui sont inscrites sur les frontons de nos mairies : Liberté, Egalité, Fraternité. Cela passe par l’éducation pour nous rappeler combien la folie des hommes a vite fait d’emporter la vie de gens innocents. C’est donc toujours avec beaucoup de respect que nous sommes face à ce monument qui honore les 200 000 Français qui ont payé de leur vie dans les camps de la mort. Notre exigence est désormais de défendre nos valeurs non seulement à l’extérieur de nos frontières - et je veux rendre ici hommage aux soldats français qui se battent et meurent pour ces valeurs à l’étranger - mais aussi à l’intérieur, et de nous battre pour cela sans relâche avec beaucoup d’abnégation».