« Chaque 8 mai, nous célébrons la victoire des forces alliées contre l’Allemagne nazie. Une victoire qui fut longue à se dessiner, et qui mobilisa en métropole et en outre-mer durant 5 ans des centaines de milliers de Français. Des femmes et des hommes de toutes conditions, de toutes origines, de toutes convictions, unis par un sentiment commun d’appartenance à une seule et même nation, portés par cette fraternité patriotique qui permet de transcender tous les clivages. »
C’est par ces mots que le Maire d’Agde Gilles D’Ettore débuta son discours samedi 8 mai dernier, au cimetière vieux, et devant une assistance réduite au vue des conditions sanitaires.
Une assemblée composée de représentants des associations patriotiques, du Premier Adjoint et Conseiller Départemental, de l’Adjoint en charge des Associations Patriotiques Robert Craba et des Conseillères Municipales Marie-Hélène Mattia et Christine Mothes en chargent respectivement de l’Insertion Professionnelle et du Commerce.
Une cérémonie essentielle comme l’a rappelé le Maire et qui met à l’honneur nos héros :
« Ces Français qui sont nos héros, nos repères, ceux qui à travers les générations qui se sont succédé et le temps qui s’est écoulé nous désignent le chemin qui est celui de l’espérance, de l’honneur et de la dignité. Ils nous rappellent surtout combien nous pouvons être fiers d’être Français, d’être les enfants de cette histoire nationale qui a fait de notre pays l’un des phares de l’humanité. Ces combattants, ces résistants, ces justes avaient au cœur l’amour de la patrie que leurs parents et l’école républicaine leur avaient transmis. Ils se sentaient tous liés par un sentiment de reconnaissance vis-à-vis de ceux qui les avaient précédés et qui avaient forgé cette civilisation de justice, de respect et de tolérance où le mérite était reconnu et le courage un sentiment partagé. Certes, il y avait eu la débâcle de 1940, un naufrage dont le peuple fut la victime bien plus que le coupable.
Un effondrement d’une nation fatiguée par les sacrifices consentis en 1914 et bien mal servie par ceux qui étaient censés la protéger des périls et des menaces. L’histoire est un éternel recommencement. Et il est toujours utile de rappeler ce que notre pays doit à ces grands hommes qui furent de tous temps les soldats de la providence. Le Général de Gaulle en fut la plus belle incarnation. Et n’oublions jamais ce que nous lui devons.
Car sans lui, sans sa vision, et son action la France ne serait plus la France. De Gaulle savait que la France était le fruit d’une histoire, qu’elle avait forgé un modèle de civilisation unique à la fois singulier et universel, enraciné dans un territoire et servant pourtant d’exemple à l’humanité entière. Ce n’était pas le temps des repentances mais celui des fiertés et on ne réalise rien de grand sans cet attachement à ce que l’on est. Plus que jamais nous devons réapprendre à nos enfants à être fiers de leur histoire, de leurs traditions et de leur culture. Renoncer à cette fierté c’est renoncer à son identité, c’est renoncer à être Français.
Ce renoncement, certains le portent aujourd’hui dans notre pays comme l’étendard de toutes les revendications identitaires ou religieuses.
Ce renoncement nous devons le combattre avec la plus ferme détermination en commençant par respecter les autorités qui dans l’État se battent au quotidien pour que vivent les valeurs de notre République. Je veux saluer ici les policiers, les gendarmes, les pompiers, et les militaires qui ont fait de leur profession un engagement au service de la France et des Français. Ils sont trop souvent critiqués, caricaturés, parfois même moqués alors qu’ils sont dans leur immense majorité ces héros d’aujourd’hui qui permettent à l’édifice national de rester debout. Ils sont les piliers de notre nation que certains voudraient voir s’effondrer.
Alors en ce jour de commémoration, soyons fiers d’être Français, fiers de nos compatriotes qui chaque jour affrontent l’adversité pour préserver la paix civile et les valeurs qui sont les nôtres. Vive la République, Vive la France ! ».