Le 14 Juillet, symbole de l’unité française

Le 14 Juillet, symbole de l’unité française

Si historiquement le 14 juillet est la date de la prise de la Bastille, ce sont avant tout les valeurs fédératrices de notre République qui sont mises en avant en ce jour de Fête Nationale. Autour du Maire d’Agde Gilles D’Ettore, en ce 14 juillet 2015, de nombreux élus au premier rang desquels Sébastien Frey, Premier Adjoint et Conseiller Départemental de l’Hérault, les représentants des forces de sécurité de la ville, des associations patriotiques et d’anciens combattants accompagnés de leurs porte-drapeaux et de nombreux Agathois se sont réunis place du 18 Juin au pied de la statue de Marianne. Après le dépôt de gerbes fleuries, l’hommage aux morts pour la France et la Marseillaise, le Maire Gilles D’Ettore a, en préambule à son discours souhaité “saluer la présence des forces de sécurité de la ville, et en particulier celle du Commissaire de police François Ducrettet qui assiste à sa dernière commémoration du 14 juillet en terre agathoise avant sa nouvelle prise de fonction”.
Le 14 Juillet, symbole de l’unité françaiseComme il devait le rappeler ensuite, “le 14 juillet 1790, après que l’Assemblée constituante l’eut décidé ainsi, se déroula sur le Champ de Mars à Paris la première Fête Nationale venue consacrer la réconciliation et l’unité de tous les Français. Et c’est seulement en 1880 que le 14 juillet fut définitivement institué comme le jour où l’on célèbre la Nation et la République. Ce petit rappel historique pour souligner combien fut long le chemin qui mena les Français à se rassembler autour d’une conception commune de la Nation et des valeurs qui fondent son identité. L’histoire de notre pays, c’est en premier lieu cette quête de l’unité chèrement acquise. De l’œuvre multi-séculaire accomplie sous l’autorité de nos rois, qui a permis l’émergence de la France, à la Révolution, qui lui a donné sa vocation universelle, il y a une continuité historique qui a forgé notre patrimoine commun. La France a ainsi été façonnée par la chrétienté avant de devenir une République sans rien renier des valeurs qu’elle avait reçues en héritage. La République, c’est même l’aboutissement de notre histoire, l’œuvre des générations de Français qui se sont succédé à travers les siècles. Aussi, la République doit être sacralisée. Elle doit l’être d’autant plus qu’elle est aujourd’hui attaquée. Depuis le début de l’année, nous avons vécu des événements d’une gravité exceptionnelle. Des actes d’une sauvagerie innommable ont été perpétrés sur notre territoire par des lâches qui se revendiquent intégristes mais qui sont avant tout des barbares. Ces hommes sans conscience ont toutefois un dessein, celui de détruire ce que notre peuple a su créer tout au long de son histoire et qui s’appelle une civilisation. Ce combat de la civilisation contre la barbarie, nous ne le menons pas seul. Partout dans le monde, des hommes et des femmes se battent avec abnégation et courage pour l’idée qu’ils se font de la dignité humaine. C’est vrai en Europe, en Amérique, mais aussi en Afrique, continent qui est paradoxalement la source et la principale victime de ce terrible fléau qu’est l’intégrisme islamique. En France, le combat pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité doit être mené sans faiblesse. C’est sans état d’âme que nous devons nous doter de tous les moyens mobilisables pour détruire nos ennemis dont la folie n’entrave en rien la détermination. Il n’y a plus de place en France pour le laxisme et l’angélisme. L’heure est trop grave pour laisser certains se payer une bonne conscience sur le dos des Français. Nous devons agir dans l’unité, avec le sentiment d’appartenir à une grande Nation et du devoir qui nous incombe d’en préserver l’héritage. Plus que jamais soyons patriotes. Plus que jamais mettons nous au service de notre pays. Plus que jamais réaffirmons nos valeurs partout où elles sont contestées. La République, mes chers concitoyens, c’est avant tout la fraternité, et la fraternité n’est jamais aussi forte entre nous que lorsque nous avons un combat à mener ensemble. Rappelons-nous le courage extra- ordinaire des Poilus qui, dans leurs tranchées, n’ont, pendant quatre années, rien cédé à leurs agresseurs. Souvenons-nous de la résistance, de ces Françaises et de ces Français venus de tous les horizons politiques pour combattre ensemble un autre intégrisme. Certes, la France ne connaît pas actuellement des temps aussi tragiques. Mais si nous cédons aujourd’hui qu’en sera-t-il demain ? Toutefois, si je fais référence dans mon discours aux combattants de la Première Guerre Mondiale et à ceux de la Deuxième, c’est pour souligner les ressources dont notre peuple est doté et dont il sait disposer quand il le décide. Aussi, nul catastrophisme ni pessimisme dans mon propos, mais au contraire un appel à la lucidité, à la vigilance et à l’esprit de responsabilité. C’est pourquoi, en ce 14 juillet, je conclurai en les prononçant, avec une conscience renouvelée de ce que nos proclamations traditionnelles représentent : Vive la République, Vive la France”.