Un grand lâcher de ballons à la Maison des Savoirs à l’occasion de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes

Un grand lâcher de ballons à la Maison des Savoirs  à l’occasion de la Journée Internationale  pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes

150 ballons ont été lâchés mercredi 25 novembre, sur le parvis de la Maison des Savoirs, en hommage aux 150 femmes qui meurent chaque année en France, victimes de violence.
A Agde, comme dans beaucoup d’autres villes, ce geste symbolique a été l’occasion de marquer la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes. Le Maire Gilles D’Ettore en a profité pour adresser un message clair : «nous mettons tout en œuvre sur la commune afin que les premiers actes de violence soient identifiées. Ces scènes de la vie quotidienne doivent être combattues  avec la plus grande détermination, et nous devons être aux côtés des victimes pour les aider. Cette forme d’agression n’est pas digne d’une civilisation comme la nôtre».
Des paroles fortes soutenues par un grand nombre des membres du Conseil Municipal dont Carole Raynaud Adjointe au Maire en charge de l’Action Sociale, par ailleurs Vice-Présidente du CCAS, qui a rappelé que «les violences faites aux femmes ont 1 000 visages» en référence aux résultats de l’enquête menée par l’Université Paul Valéry en 2014 et qui révèle que 4 % des étudiantes ont recours à la prostitution pour vivre et payer leurs études.
Ateliers, table ronde et café psycho ont ponctué ces deux jours de soutien mis en place par la Ville d’Agde avec le Centre Communal d’Action Sociale, la Maison de la Justice et du Droit et la Maison des Savoirs, mais également d’autres entités comme le ZONTA, une organisation mondiale riche de 1 250 clubs situés dans 64 pays, qui lutte au travers de ses 30 000 membres contre toutes les formes de violences à l’égard des femmes : de la violence conjugale aux mutilations sexuelles, en passant par les mariages forcés, le non accès à l’éducation, la santé et la prostitution.