Art sacré, Art profane

  Exposition d'oeuvres de Michel Timoléonthos

Cette exposition, proposée par l’association des Amis de Michel Timoléonthos vous invite à découvrir une sélection choisie des oeuvres de cet artiste disparu prématurément en 1972, à l’âge de 44 ans, et qui a laissé une oeuvre foisonnante et puissante, véritable hymne à la joie de vivre et à l’amour.

DE L’ART SACRÉ...
En 1952, Bernard Dorival, historien d’art et conservateur du musée national d’Art moderne, reconnaît en Michel Timoléonthos l’“un des rares artistes de sa génération à posséder le sens de la fresque et le sentiment du sacré, deux des dons les plus rares et les plus susceptibles de féconder une carrière.”
Michel Timoléonthos a alors tout juste 24 ans mais il a déjà peint, trois ans plus tôt, des oeuvres majeures comme Saint-François aux oiseaux ou la Vierge noire.
Pour autant, l’artiste comprend vite qu’il n’aura pas de succès avec ses peintures religieuses, car elles n’ont rien à voir avec le marché de l’art moderne et les tendances des galeries parisiennes. Qu’importe !

... À L’ART PROFANE
À partir des années 60, il délaisse peu à peu l’art sacré. Sans doute pour des raisons financières, sa situation ne lui permettant pas de travailler dans un atelier suffisamment spacieux pour accueilir ces toiles immenses sur lesquelles il aime tant s’exprimer.
S’il réduit la taille de ses toiles, on y retrouve cependant la même pureté, la même élégance du trait ainsi qu’une manière toute personnelle de faire chanter les couleurs. Sa peinture profane est un hymne à la joie, sa manière à lui de glorifier le beau. Ici, l’élégance de son dessin se trouve renforcée ; les aplats de couleurs restent purs et vifs ; pas d’ombres, pas de reliefs.

DE LA GRAVURE À L’AQUARELLE...
Michel Timoléonthos savait manier gouge et burin avec une étonnante dextérité, que ce soit sur lino, sur ivoirine ou sur bois.
La gravure fut, pour cet artiste assoiffé de nouvelles expériences, un formidable mode d’expression artistique, auquel il s’essaiera en 1951, suite à une commande des moines de l’abbaye d’Hautecombe, en Savoie. Jusqu’en 1962, il explorera et développera cet art.
C’est avec la même curiosité, et la même soif de s’ouvrir à toutes les formes d’art qu’il
s’essaiera avec brio au pastel et à l’aquarelle. Avec des moyens simples, en confectionnant lui-même ses couleurs, il exprime la sensibilité et la poésie qui l’habitent. Pureté hiératique des formes, graphisme surprenant, éclat des couleurs... les esquisses sont enlevées, d’un seul jet, les dessins rehaussés d’aquarelle fixent les traits, les lignes d’encre soulignent la beauté comme la souffrance des visages.

Cette exposition à l’Espace Molière d’une cinquantaine de toiles et gravures sera l’occasion de découvrir un artiste prolifique, qui souhaitait simplement “que toutes les choses de (s)a vie soient aussi grandes que (s)on désir de peindre”.

  Vernissage, jeudi 29 septembre à 18h30



  du mardi au samedi, 10h00-12h00 et 14h00-18h00
  
  entrée libre


Exposition "Art sacré, Art Profane" / DACAgde novembre2022

 

Exposition "Art sacré, Art profane" / DACAgde novembre2022



Lieu
ESPACE MOLIÈRE
PLACE MOLIÈRE
34300 AGDE
Tarif
gratuit
Renseignements