André Merliac Maire d'Agde de 1881 à 1882

André Merliac est né le 1 er avril 1830 dans la maison familiale des Merliac, rue du Collège. Il est le fils de Jacques Toussaint Merliac et de Marie Bonnavialle. Le 21 juin 1857, à l'âge de 27 ans, ce "capitaine marin au long cours" se marie à Françoise Magdelaine Martine François, d'un an son aînée. De leur union, naîtront cinq enfants, François, Félix (qui décèderont très jeunes), Joseph, André et Antoine. Elu en janvier 1881, en remplacement d'Armand Romieu, son mandat de Maire sera l'un des plus courts qu'ait connu la ville d'Agde: un peu moins de deux ans. André Merliac décèdera à son domicile à l'âge de 71 ans, le 31 juin 1901.

Une mandature mouvementée

Elu à la tête d'une liste républicaine à l'issue des scrutins des 09 et 16 janvier 1881, André Merliac ne sera réellement installé dans ses fonctions de Maire qu'après trois convocations du Conseil Municipal, le 27 janvier 1881, révélant par là-même l'ambiance houleuse existant au sein de cette équipe, dont la liste n'avait pu être élue en totalité. L'opposition menée par messieurs Girard et Bellonnet (ce dernier avait exercé l'intérim entre les deux mandatures de Coste-Floret) a beau jeu de constater les dysfonc­tionnements de la Municipalité et dépose une motion de blâme dès le 10 mai 1881 : "II est impossible de gérer en bonne intelligence les affaires de la ville avec une administration qui ne réunit aucune des qualités requises pour conduire avec sagesse et discernement les travaux du Conseil". C'est à la suite de ce conseil des plus orageux qu'une majorité des élus démissionne. Une nouvelle élection, organisée les 17 et 24 juillet 1881, n'amène qu'un apaisement relatif puisque l'on doit revoter en avril 1882, puis en octobre 1882, date officielle où André Merliac sera battu par Armand Romieu (dont nous évoquerons le deuxième mandat dans notre prochain journal).

C'est donc une mandature chaotique qui s'annonce et André Merliac ne semble pas être très au fait des règles administratives régissant une commune. C'est ainsi que même le registre des délibérations du Conseil Municipal s'avèrera illégal car non contre signé par le Préfet, ni même numéroté.

Néanmoins, cette équipe arrivera, entre deux querelles, à mettre en place quelques actions, par exemple dans le domaine de l'éducation ou de la gestion de l'eau tout en continuant à approfondir le gouffre budgétaire hérité de la précédente Municipalité et en y apportant les mêmes réponses: impositions et emprunts. Toutefois, vers la fin du mandat, la situation semble se stabiliser. Il en est de même sur le front du phylloxéra. C'est ainsi que le volume des vendanges est, en 1882, le même que l'année précédente.

Cloche merle en Pays Agathois

L:architecte de la ville, Charles Laurens, démissionne dès l'élection de la nouvelle équipe. Quelques semaines plus tard, à partir du 26 mars 1881, les révocations pleuvent : !'équarrisseur, le receveur et le receveur en chef de l'octroi, le concierge de l'abattoir... Devant la contestation qui monte, le Maire André Merliac demande alors au Conseil Municipal de confirmer par un vote ces révocations et nominations. Monsieur Girard mène la fronde: "Les Conseillers n'ayant pas été consultés pour les révocations, acceptations, démissions, nominations des fonctionnaires, ne croient pas devoir s'occuper de cette question".

Le 02 mai 1881 , ce même monsieur Girard demande qu'il soit donné à chacun des Conseillers un exemplaire des dossiers traités à chaque Conseil. Monsieur. Bonnaric, 1 er Adjoint, fait alors observer que "c'est contraire aux usages du Conseil Municipal" mais le Maire finit par accepter. Puis, à l'assemblée du 10 mai, lors de l'approbation du procès-verbal du Conseil précédent, monsieur Girard conteste ce qui est rapporté de ses dires et demande une modification. On vote pour savoir si le procès verbal est correct: 5 oui, 8 non, 2 blancs, 9... absents, ce qui montre bien l'étendue des clivages au sein du Conseil. Monsieur Bellonnet prend la suite et propose le vote d'un blâme contre le Maire. Le ton monte. Il est pudiquement noté dans le registre que "sur cette motion, une discus­sion orageuse s'élève entre le Président (le Maire) et le déposant (monsieur Bellonnet) au cours de laquelle la séance est levée".

Le 24 mai, le Conseil est réuni en session extraordinaire au vu "de l'urgence des affaires à l'ordre du jour". Monsieur Girard ayant déjà organisé la fronde en aval, argumente d'entrée sur les délais légaux des convocations, qui n'ont pas été respectés. Le Maire répond que c'est à cause de la Préfecture, qui n'a répondu que deux jours avant la date du Conseil. Monsieur Girard joue alors une autre carte et "considérant que les délais légaux n'ont pas été observés et que plusieurs d'entre-nous (messieurs Décor, Bellonnet, Cornail et Blayrac) ne prévoyant pas cette réunion ne peuvent y participer jusqu'à la fin, décide de lever la séance et de se retirer". Devant le rejet de cette motion, Senès, un autre Conseiller, demande un vote de blâme que le Maire refuse, argumentant qu"'en Conseil Extraordinaire, il ne faut s'occuper que des affaires portées à l'ordre du jour". Monsieur Senès demande alors au Maire s'il n'a "aucune déclaration à faire au Conseil relativement à la déclaration adressée par plusieurs membres à M. le Préfet, et que, dans le cas de la négative, il refusera de s'occuper des travaux de l'assemblée". Le Maire déclare qu'il n'a pas connaissance d'une telle déclaration, ni d'une quel­conque réponse du Préfet à ce sujet. Le registre des délibérations précise alors que "sur cette déclaration, messieurs Girard, Senès se sont retirés, monsieur Tauvy s'excuse, se disant indisposé, suivi de monsieur Gayrard alléguant un travail urgent. Messieurs Bonnafous, Verdier, Mallet, Poujol, Janin, Rolland se sont retirés, se sentant liés par un engagement pris la veille avec les premiers. Ont déclaré vouloir prendre part aux travaux du conseil messieurs Merliac, Bonnaric, Gay, Allingrin, Barthès, Marty. Monsieur Albergnier, secrétaire du Conseil, déclare rester pour achever son mandat".

Suite à la démission de 18 des 26 élus dans les jours suivants, de nouvelles élections sont organisées les 17 et 24 juillet 1881. Neuf nouveaux Conseillers Municipaux favorables à André Merliac arrivent, mais les mêmes opposants sont également élus. Ces derniers, toutefois, semblent avoir changer de tactique... En effet, l'on trouve stipulé, dans le registre en date du 30 août 1881, que "le conseil note que messieurs Bellonnet, Senès, Taury, Mailer et Janin se sont abstenus de voter toutes les délibérations qui ont été prises jusqu'à ce jour". Par la suite, monsieur Sénès est révoqué du poste d'administrateur du Bureau de Bienfaisance, messieurs Janin et Taury de ceux de l'Hospice. Mais une lettre du Préfet en date du 12 août 1881 ordonne au Maire de les réintégrer. André Merliac persiste "considérant que les sieurs Janin, Taury et Sénès ne répondent plus aux désirs de la majorité actuelle qui, d'ailleurs, n'a pas confiance en eux et qu'ils ne se présentent que pour susciter l'embarras dans l'administration des établissements charitables". En conclusion, il "demande à M. le Préfet leur révocation". Au final, le 26 novembre, les trois élus seront réintégrés sur ordre du Préfet. Dès lors, certains autres membres du Conseil marquent eux aussi leur désapprobation à l'égard du Maire et lors de l'élection du secrétaire trimestriel, Alexandre Mages se présente et une fois élu, décline le poste, avant que monsieur Jouve ne fasse de même. On re-convoque donc les électeurs, et comme la fois précédente, cela n'arrange rien.

Le 30 avril 1882 à 2 heures du matin, lors de l'instal­lation du Conseil, André Merliac est une nouvelle fois élu Maire mais avec des opposants, messieurs Janin et Barthélemy Jouve, aux postes de 1 er et de 2nd Adjoints. Dans la foulée, s'élèvent la protestation des sieurs Sénès, Bellonet, Taury, Mallet et Girard quant à la notification tardive de la convocation à laquelle Merliac répond logiquement qu'elle n'est pas recevable après leur participation au vote instal­lant la Municipalité. Un mois plus tard, une partie des élus démissionne de la commission Finances dans laquelle ils s'étaient eux-même inscrits.

En 1882, lors du Conseil du 07 août, suite à une requête formulée par l'ancien architecte de la ville, Charles Laurens, le ton monte entre messieurs Mage et Merliac. Le premier met en cause l'honnê­teté morale du Maire, celui-ci allègue que Mage ne l'est pas plus. Mage le qualifie "d'infâme menteur", Merliac de "polisson". Les autres élus prennent partie pour l'un ou l'autre et le Maire "se trouve forcé de lever la séance". A partir du 04 septembre 1882, et alors que les élections d'octobre approchent, les Conseillers Municipaux n'assistent même plus en majorité aux séances, empêchant toute action du Maire.

Budget : une lueur d'espoir

Forcément, du fait de l'immobilisme du Conseil, le budget rapporteur de la Commission des Finances, lorsqu'il se penche sur le budget sup­plémentaire qui couvre les dépenses imprévues, constate un manque de 142 446,51 F, signe révélateur d'une gestion au coup par coup. A cela s'ajoute le remboursement d'un prêt de 80 000 F à 5 % ce qui donne un montant total de 222 446,51 F.

"Pour combler ce déficit et rendre la situation libre de toute dette, votre Commission propose de voter un emprunt de 160 OOOF". C'est ce qui sera fait auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations pour 12 ans à un taux de 4 % et qui, avec l'excédent du budget ordinaire, pourra contre­balancer le déficit. Pour le paiement de ce prêt, André Merliac fait voter une imposition de 17 centimes pendant 12 ans qui, ajoutée à l'extinction de deux prêts de 40 000 F et de 200 000 F, permettra à la commune d'être dans "une situation sinon belle, du moins satisfaisante". Enfin, l'exercice 1882 fait naître une lueur d'espoir car il marque un excédent de 2 551,90 F.

En 1881, la Mairie n'est plus seule à être en déficit. A leur tour, l'Hospice Saint-Joseph et le Bureau de Bienfaisance déclarent en effet 2 762,85 F et 1 000 F de dette. La seule solution sera pour ces organismes de se tourner vers l'Etat et le Département car "...Agde n'a jamais eu part aux libéralités que le Gouvernement ou le Département font annuellement aux établissements charitables".

Eau : les conséquences de l'acquisition de la machine à vapeur

A cette époque, Agde est alimentée par deux machines: une hydraulique située au Moulin des Evêques et une nouvellement installée à proximité et fonctionnant à vapeur. Le 02 mai 1881, un accident arrive sur la machinerie de cette dernière: le réservoir d'air comprimé explose. Toute cette partie est donc à remplacer et on y ajoute même une soupape de sécurité. En août, c'est au tour des pistons d'être changés pour un montant de 500 F. Enfin, on se rend compte que les canalisations nouvellement installées sont insuffisantes pour la puissance de l'installation: 15 000 F d'investissement sont donc inscrits pour les changer auxquels viennent s'ajouter le 20 octobre 1 199,40 F supplémentaires, afin de réparer l'installation qui semble décidément vieillir très vite.

Pompiers: renaissance de la subdivision agathoise

Le 08 avril 1882, André Merliac pose au Conseilla question de la renaissance d'une subdivision de pompiers en Agde, "comme elle existait jadis" ce qui est décidée le 07 mai suivant. Elle comprendra 90 hommes et la Mairie s'engage durant 5 ans à subvenir aux dépenses. Chaque homme reçoit deux tenues (une d'ordonnance et une de travail) et est indemnisé pour chaque "sortie" pour incendie, 5 F le jour et 6 F la nuit.

Voirie : un manque d'entretien qui se fait sentir

Pour faire face aux déficits municipaux, une première économie est faite sur l'entretien de la voirie. Et la dégradation de celle-ci se fait dès 1881 de plus en plus sentir, malgré les quelques travaux effectués. C'est ainsi qu'en urgence, on est obligé de réparer le Pont de Saint-Bauzille, sur le Canal du Midi, qui commence à s'effriter. En mai 1882, la situation des routes et chemins est telle que le Préfet est obligé d'ordonner une mise en demeure à la Ville de faire des travaux pour un montant de 17 029,56 F.

Education : l'avènement des écoles laïques

Dans le premier temps de son mandat, André Merliac se préoccupe de la réorganisation des cours et de la revalorisation des traitements des 5 professeurs du Collège. C'est ainsi que le professeur d'histoire enseignera désormais la philosophie et la rhétorique pour étendre l'enseignement dit "classique". Il faut donc créer une chaire d'histoire devenue manquante et que la Ville ne peut financer. Une demande est déposée auprès du Ministre de l'Instruction Publique. Le budget du Collège est alors de 19 480 F dont 8 630 F proviennent de la Commune. En juin 1882, à la suite des restrictions de budget entraînant un manque d'entretien, des réparations urgentes doivent être effectuées, soit 20 000 F de frais. Monsieur Merliac voulant faire vite, refuse les 8 000 F d'aide que le Ministre lui offre pour cette action, faisant là l'économie d'actes administratifs.

Parmi les révocations, se trouve celle de Sœur Martineau, la directrice de la "Salle d'Asile" (c'est ainsi que l'on désignait à l'époque la crèche). Un vote du Conseil pour désigner sa remplaçante donne la faveur à une congréganiste (11 voix) plutôt qu'à une laïque (1 voix). C'est pourtant peu de temps après, qu'André Merliac se penche sur la création d'écoles laïques dans la ville suite à la demande collective d'une partie des habitants. C'est l'occasion d'un retournement surprenant. Le Maire déclare en effet, le 16 août 1881 , que "la laïcité est aujourd'hui généralement adoptée par la presque totalité des communes de France. Les déclarations républicaines du Conseil ne lui permettent pas de s'isoler de cette question et de s'aliéner (ou) les bonnes dispositions du gouvernement envers la ville. Du reste, sous peu, les chambres voteront une loi dans ce sens" (elle ne sera pourtant votée qu'en 1905 avec la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat dont nous célébrons le centenaire cette année). Par ailleurs, explique-t-il, "l'école communale" (tenue par des religieuses) ne présente "pas toutes les conditions de local et d'hygiène voulus et la commune est mise en demeure (par arrêté Préfectoral) de faire des réparations tellement sérieuses qu'il n'est pas possible de les faire avec nos seules ressources". Le coût estimé de la nouvelle école est en effet de 60 000 F, financés à 50 % par un don de la Caisse des Ecoles, et pour les 50 % restants, par un prêt de cette même caisse - c'est là du reste le seul vote unanime de cette mandature (seule l'opposition s'abstenant). André Merliac estime que le coût de fonctionnement ne sera qu'un transfert de charges de l'école congréganiste vers la laïque, ce en quoi il se trompe lourdement. En effet, le 28 novembre 1881, le Recteur de l'Académie impose un salaire de 1 200 F annuels pour la directrice laïque, contre 400 F pour la religieuse qui y officiait. En ce qui concerne le choix d'une remplaçante religieuse de Sœur Martineau à la Salle d'Asile (la crèche), qui avait été voté le 18 septembre 1881, le Maire déclare étrangement: "il semblerait que le vote n'ait pas été bien compris". Le Conseil annule alors ce scrutin et revote : 15 bulletins pour une laïque, aucun pour une religieuse et 4 abstentions. Par ailleurs, les coûts augmentent car Sœur Martineau était logée au sein de la congrégation de Saint-Vincent de Paul. Il faut donc construire un logement au sein de la crèche, soit 2 900 F, pour la directrice et pour son adjointe, en plus de la revalorisation de leurs traite­ments à 800 F. Afin de cerner au plus près tous les problèmes, André Merliac institue une commission "école primaire" et dans le même temps, cherche un terrain de 500 m2 afin d'y installer la nouvelle école laïque, ce qu'il trouvera dans les biens de la famille Goure pour 20 000 F.

le décès de Victor Lachaud

Le 06 janvier 1882, le Conseil est convoqué. Le Maire donne lecture d'une lettre de M. Prase, notaire à Béziers, !'informant que "par testament (...) en date du 27 novembre 1880, M. lachaud Victor, décédé le 05 janvier courant, a institué la Ville d'Agde pour légataire universel". André Merliac déclare que "la gestion de la fortune très grande que laisse le défunt me paraît utile aux intérêts des pauvres de la ville". L'inventaire de la succession ne donne pourtant que 650 000 F. "le Conseil sait que M. lachaud était reconnu dans Agde pour être plus que millionnaire et divers indices, parmi lesquels le coffre laissé ouvert, fait présumer qu'une grosse somme aurait pu être soustraite frauduleusement".

Une plainte est déposée auprès du Procureur de la République, mais celle-ci ne donnera malheureuse­ment rien. Prenant pour base un don que Victor Lachaud souhaitait faire auprès de l'Evêque de Montpellier, qui l'avait alors refusé, sa fortune est évaluée à 2 millions de francs et ce, avant le projet de construction de l'hospice agathois : 1,5 millions pour ce projet, initialement prévu à Montpellier, plus 400 000 F pour les titres et rentes. Attendant de plus amples informations, la Ville se propose d'accepter le legs et planifie son emploi: "le-dit asile étant terminé, il ne reste pour le faire fonctionner qu'à pourvoir à son ameublement, soit une dépense de 100 000 F environ".

De leur côté, les héritiers contestent le legs fait à la Ville. Ce que réfute le Maire, arguant que dans ses précédents testaments, Victor Lachaud donnait nommément pour légataires les précédents Maires de la Ville. Le 21 août 1882, André Merliac accepte au nom de la Ville d'Agde la succession Lachaud, ainsi que les conditions du testament qui précise que "cet établissement, quoique municipal, doit être reconnu par le Conseil Municipal au nom de la Ville d'Agde d'utilité publique - qu'il devra porter le nom d'Asile Victor lachaud ainsi que le veut le testateur et affecté selon sa volonté au refuge des vieillards pauvres, indigents ou infirmes, des deux sexes de la ville". Toujours selon le testament, deux solutions sont proposées pour le Conseil d'Administration qui doit avoir pour membres le Maire de la commune, le curé de la paroisse, 3 membres choisis par le Conseil Municipal et 2 par "le Conseil de la Fabrique de l'Eglise Paroissiale Saint-Etienne". Mais les temps sont "laïques". Le Maire, bien qu'aucun changement de Loi ne l'y oblige, préfère la seconde solution évoquée par le testament: "au cas où les lois en vigueur ne le permettraient pas". C'est ainsi que les 7 membres sont choisis par le Conseil Municipal et la Préfecture.